Comment gagner de l’argent sur Internet ?
C’est une question que beaucoup de monde se pose.
A vrai dire, la plupart du temps, les adverbes facilement et rapidement y sont accolés.
Comment se faire de l'argent rapidement ? Comment se faire de l'argent facilement ?
Mieux encore : Comment gagner de l'argent sans rien faire ?
Au risque de vous décevoir, je ne vais répondre à aucune de ces 3 dernières questions. Il n’existe, à ma connaissance, aucune recette magique pour gagner de l’argent rapidement et facilement. Tout le monde serait riche autrement !
Cependant, gagner de l’argent sur Internet en travaillant beaucoup et de manière appliquée est certainement possible.
Dans cet article, je vais partager avec vous 8 exemples de success stories de business en ligne partis de rien (ou presque) et qui se sont développés de manière impressionnante en quelques années.
En résumé, d’excellentes sources d’inspiration et de motivation si vous souhaitez vous aussi vous lancer afin de gagner de l'argent en ligne (...et peut-être un jour gagner votre vie grâce à Internet) !
Comment gagner de l'argent sur Internet avec de la publicité
Jon Dykstra ou comment monétiser son site avec de la publicité
Jon Dykstra est un ancien avocat qui a abandonné le droit pour se consacrer à l’édition de sites et blogs de niches (selon un modèle de magazine en ligne) avec un mode privilégié de monétisation : la publicité.
Jon partage ses succès et échecs sur son blog Fat Stacks Entrepreneur. Misant principalement sur la monétisation par la publicité, Jon possède une profonde expérience du sujet et partage beaucoup de trucs et astuces pour augmenter ses revenus via la publicité.
Jon publie régulièrement des income reports dans lesquels il détaille combien certain de ces sites gagnent, ainsi que les dépenses associées.
En parcourant ceux-ci, on remarque que Jon tire la majorité de ses revenues des régies publicitaires AdSense (appartenant à Google) et Media.net.
En épluchant son dernier rapport publié en septembre 2016, on voit que Jon a enregistré un chiffre d’affaires de 31 364 $ pour 2 de ses sites de niche, pour 1 269 $ de dépenses.
Ceci représente un profit mensuel de plus de 30 000 $ ! Pas mal, non ? 🙂
Ce que l’on peut apprendre de l’exemple de Jon Dykstra :
La monétisation par la publicité a souvent mauvaise presse, notamment en raison du faible revenu moyen par clic (qui suit une tendance continue à la baisse). Il est vrai qu’il faut beaucoup de trafic sur son site pour arriver à en tirer un revenu décent.
Cependant, l’exemple de Jon montre que lorsqu’on sait apporter beaucoup de trafic sur un site et le monétiser correctement (via un placement optimisé des publicités et un choix pointilleux des meilleurs régies / partenaires publicitaires), on peut réussir avec ce modèle de monétisation vieux comme le monde !
The Hustle ou comment gagner de l’argent avec une newsletter (à succès)
Connaissez-vous déjà The Hustle ? C’est l’une de mes newsletters préférées.
Envoyé chaque jour de la semaine, The Hustle couvre principalement les news business et tech (avec un fort focus sur les Etats-Unis), le tout avec un ton fun et un brin irrévérencieux.
La cible de The Hustle sont les jeunes actifs, urbains, qui ont tendance à ne pas suivre les médias d’affaires de référence tels que Bloomberg ou The Wall Street Journal.
Pour vous donner une idée de ce que ça donne, cliquez ici pour voir la dernière newsletter envoyée.
Lancée en 2014, la newsletter possède aujourd’hui plus de 200 000 abonnés.
Avoir des abonnés à sa newsletter c’est bien. Mais le plus dur c’est de réussir à la monétiser.
S’appuyant sur sa démographie bien identifiée (et dont les annonceurs raffolent), ainsi qu’un fort taux d’ouverture, The Hustle monétise sa newsletter en mettant en avant des produits ou services de ses annonceurs en seconde partie d’email. Ils sont rémunérés sur la base d’un coût pour mille (CPM) d’environ 30 dollars.
Voici un exemple de publicité :
Mais alors, combien d’argent gagne The Hustle ?
Réponse : 326 028 $ de chiffre d’affaires sur les derniers 7 mois de 2016, soit environ 46 000 $ par mois, dont environ 29 000 $ pour la seule publicité, le reste provenant de conférences organisées par The Hustle.
Bien entendu, il y a des coûts associés.
Cependant, bénéficiant d’une structure très “lean”, d’un business model très “scalable” basé sur la diffusion d’une newsletter à coût marginal quasi nul, ce projet lancé initialement par une seule personne, et comptant aujourd’hui environ 10 personnes, est très bien positionné pour continuer à cartonner !
Ce que l’on peut apprendre de l’exemple de The Hustle :
Les newsletters ont encore de beaux jours devant elles ! On connaissait déjà tous l’exemple de MyLittleParis, qui en quelques années avait atteint plus d’un million d’abonnés et avait été revendu en 2013 pour plusieurs dizaines de millions d’euros. The Hustle est un autre exemple de belle réussite pour une newsletter.
On peut y déceler aussi quelques secrets de réussite pour une newsletter : une identité claire et reconnaissable, un ton qui diffère, ainsi qu’une démographie ciblée très bien identifiée (et importante). Une preuve de plus qu’aujourd’hui avec Internet, il est possible de pouvoir lancer quelque chose de retentissant avec peu de moyens !
Pinch of Yum ou comment monétiser son blog de recettes de cuisine avec brio
Pour les gourmands d’entre vous, voici un exemple qui devrait vous plaire.
Pinch of Yum est un blog cuisine lancé en 2010 par Lindsay et Bjork Ostrom.
Pinch of Yum propose une multitude de recettes simples à réaliser et qui ont du goût.
C’est un excellent exemple d’un projet qui a pris forme au fur et à mesure, doucement mais sûrement, pour arriver à des résultats très intéressants.
Ainsi, en novembre 2016, le site a enregistré un trafic de plus de 3 millions de visiteurs, dont la moitié environ en provenance de Google, suivi par Pinterest pour environ 17 % du trafic.
D’un point de vue revenu, Pinch of Yum a généré plus de 90 000 $ de chiffres d’affaires, pour environ 30 000 $ dépensés, soit un très beau profit mensuel de plus de 60 000 $.
En regardant de plus près, on s'aperçoit que Lindsay et Bjork monétisent leur blog en majorité avec de la publicité, qui est la source principale de chiffre d’affaires à hauteur de plus de 50 000 $, et avec des contenus sponsorisés à hauteur de 22 000 $ environ.
Qui pensait que l’on pouvait gagner autant d’argent avec notamment des recettes de cookies ? C’est d’ailleurs l’une de leurs pages les plus visitées et qui comptabilise plus de 1 500 commentaires.
Ce que j’aime particulièrement avec l’exemple de Pinch of Yum, c’est qu’on peut bien voir la progression pas à pas de leur business via tous les income reports publiés depuis août 2011, qui sont consultables à partir de cette page.
D’ailleurs, combien gagnait Pinch of Yum à l’époque ?
21,97 $.
Oui, vous avez bien lu, moins de 22 dollars américains par mois en août 2011, soit 4 000 fois moins qu’en novembre 2016.
On se rend mieux compte des progrès réalisés depuis !
Ce que l’on peut apprendre de l’exemple de Pinch of Yum :
Ce qui commence comme un simple projet fun, à savoir partager sa passion pour la cuisine sur Internet via un blog, peut devenir un énorme business quelques années plus tard. Là encore, les moyens financiers nécessaires pour se lancer sont peu conséquents.
On remarque également qu’il ne faut pas se décourager, que le succès n’arrive souvent qu’après de longs mois et longues années de dur labeur.
Preuve de plus que gagner de l’argent rapidement et facilement avec un blog est impossible, cela demande au contraire un travail quotidien ainsi que beaucoup d’effort et de patience pour arriver au succès. Mais lorsque celui-ci pointe le bout de son nez, cela peut s’avérer terriblement lucratif !
Entrepreneur On Fire ou comment gagner de l’argent avec un site et un podcast (beaucoup, même !)
Si vous écoutez des podcasts US, vous êtes certainement déjà tombé sur un épisode du podcast de John Lee Dumas : Entrepreneur On Fire.
Dans ce podcast lancé fin 2012, John interviewe quotidiennement des entrepreneurs à succès qui partagent leur parcours, leurs réussites, leurs moments plus difficiles ainsi que les leçons qu’ils en ont tirées. Des grands noms tels que Seth Godin ou encore Tim Ferris ont été accueillis sur son podcast.
Le succès ne tarda pas, John enregistra son premier mois à plus de 100 000 $ de bénéfices fin 2013, grâce aux sponsoring de ses épisodes, mais aussi au lancement de ses propres produits pour aider d’autres entrepreneurs à se lancer dans le podcasting ou bien à réussir leur entreprise.
Son mois le plus lucratif a été mars 2015 où il a enregistré un profit de plus de 400 000 $ ! C’est un chiffre qui peut paraître pour beaucoup incroyable, moins de 3 ans après le lancement de son podcast.
John partage également la progression de son business depuis septembre 2013 via des income reports.
Pour le mois de décembre 2016, John a enregistré un CA de 216 474 $, auquel il faut soustraire 71 376 $ de dépenses pour ce mois-ci afin d’arriver au profit mensuel de 145 098 $.
Capitalisant sur le succès de son podcast, qui fait partie des podcasts les plus écoutés aux Etats-Unis, John a gagné près de 60 000 dollars ce mois-ci grâce à des annonceurs qui ont sponsorisé son podcast (il s’agit en fait de publicité durant le podcast).
Impressionnant !
Ce que l’on peut apprendre de l’exemple de Entrepreneur On Fire :
Le podcast est également un format qui permet de lancer un business sur Internet très florissant avec peu de moyens !
Alors, il est vrai que les podcasts sont particulièrement populaires aux Etats-Unis, où de nombreux employés passent beaucoup de temps dans leur voiture et les transports pour se rendre et rentrer de leur travail.
Mais nous passons également beaucoup de temps dans les trajets quotidiens (50 minutes par jour en moyenne en France, et bien plus dans certains régions), ce qui laisse de la place et des opportunités pour des formats de podcasts innovants et de qualité !
Comment gagner de l'argent sur Internet en recommandant des produits ou services (affiliation / marketing affilié)
The Wirecutter et The Sweethome ou comment revendre un site de recommandations de produits pour 30 millions de dollars
30 millions de dollars.
30 000 000 de dollars américains.
Oui, vous lisez bien, The Wirecutter et The Sweethome ont été revendus pour 30 millions de dollars au New York Times fin 2016.
Lancé en 2011 par Brian Lam, The Wirecutter effectue des tests et essais de produits électroniques, de manière plutôt très exhaustive, et publie des articles détaillés sur les meilleurs produits de chaque catégorie.
Voici un exemple d’article sur les meilleurs routeurs WiFi. Comme vous pouvez le constater, ce sont des articles de haute qualité, qui apporte beaucoup de valeur ajoutée aux lecteurs et les aide dans leur choix du produit le plus adapté à leurs besoins. On est loin des sites avec du contenu de très basse qualité rempli de liens affiliés qui pullulent sur Internet.
Bien entendu, The Wirecutter a besoin d’être rétribué pour les centaines d’heures passées sur chaque article. Sa principale source de monétisation est l’affiliation.
Chaque produit dont The Wirecutter parle est accompagné de liens affiliés vers un site marchand. Si le lecteur clique sur ce lien et effectue l’achat sur le site marchand, The Wirecutter empoche une commission versée par ce site. Leur programme d’affiliation principal est Amazon Associates, le programme d’affiliation proposé par Amazon.
Quant à The Sweethome, il fonctionne selon le même principe, mais se focalise principalement sur les produits pour la maison. Ainsi, l’un des articles les plus populaires sur le site passe en revue les meilleurs chauffages d’appoint.
Vous remarquerez les similitudes quant aux soins apportés à la qualité des articles.
En 2015, The Wirecutter a permis de générer plus de 150 millions de dollars américains de transactions. En prenant comme hypothèse un taux de commission moyen de 4 %, cela correspond à plus de 6 millions de dollars de commissions par an.
Une hypothèse plutôt très conservatrice cela dit, lorsqu’on prend en compte le prix de la transaction (30 millions) et le fait que les prix du marché pour un site Internet basé sur ce modèle sont généralement de 24 à 36 fois les bénéfices mensuels, avec une tendance à la hausse ces derniers temps pour ces multiples.
Bref, un très beau business !
Ce que l’on peut apprendre de l’exemple de The Wirecutter et The Sweethome :
La qualité paie ! The Wirecutter s’est différencié des milliers d’autres sites de recommandations de produits en apportant un soin particulier à la qualité des articles publiés.
En se focalisant sur la forte valeur ajoutée apportée à leurs visiteurs, The Wirecutter a réussi à leur donner confiance quant à l’honnêteté et la probité de leurs recommandations. Ceci leur a permis également d’attirer beaucoup de liens entrants vers leurs guides, qui ont contribué à booster leur visibilité sur les moteurs de recherches.
Ceci génère un afflux constant de visiteurs, et comme les gens ont confiance en leurs recommandations, ils cliquent sur les liens vers les sites marchands (haut taux de conversion) pour effectuer leurs achats.
Un cercle bien vertueux !
Comment gagner de l'argent sur Internet en vendant ses propres produits
Bonne Gueule ou comment développer une entreprise florissante à partir d’un blog et d’une communauté
Bonne Gueule est un exemple que j’aime beaucoup. Si vous ne connaissez pas encore, Bonne Gueule est un site de conseils de mode masculine, qui peu à peu est devenu un site de référence en France.
Refusant les modèles de rémunération classique du domaine (pub et affiliation), qui présentent des conflits d’intérêts évidents, les fondateurs (Benoît Wojtenka et Geoffrey Bruyère) sont partis sur un positionnement très clair : indépendant, au service de leurs lecteurs.
S'appuyant sur de bons articles de fond et un ton éditorial clair, BonneGueule a réussi à former au cours du temps une communauté fidèle d’hommes intéressés par leur look et qui veulent se sentir bien dans leurs vêtements.
En termes de trafic, BonneGueule enregistrait plus de 2,5 millions de visiteurs uniques en 2015 et tourne autour de 300 000 visiteurs uniques par mois désormais.
Refusant la pub et l’affiliation, bien entendu, il leur fallait trouver un autre mode de monétisation : la vente de leur propres produits.
Ils ont tout d’abord commencé par un livre numérique, à savoir un guide sur comment bien choisir ses vêtements. Capitalisant sur son succès, BonneGueule a étoffé la palette de ses produits en lançant d’autres livres, ainsi que leur propre ligne de vêtements.
Plutôt que de les vendre via un réseau de boutique, BonneGueule a commencé par vendre leurs vêtements uniquement en ligne, en série limitée. Ceci leur a permis de limiter au maximum leurs dépenses, et les recettes des premières ventes ont permis de financer la création et la vente d’autres pièces de garde robe, en plus grosse quantité.
Couronnement de leur succès, BonneGueule a pu ouvrir sa première boutique à Paris en 2015, avant d’ouvrir une seconde boutique à Lyon en 2016.
Un très beau parcours pour ce qui a commencé comme un simple blog sur la mode masculine !
Ce que l’on peut apprendre de l’exemple de BonneGueule :
Là encore, on voit bien que l’on peut monter une entreprise très florissante à partir d’un simple blog. Bien entendu, cela requiert d’y travailler de manière continue et assidue, le succès ne venant pas du jour au lendemain.
Une autre chose qui frappe lorsqu’on regarde l’exemple de BonneGueule est la force d’un positionnement clair et différent. Plutôt que de faire comme tout le monde, BonneGueule a choisi un positionnement indépendant plus éthique, qui lui donne une authenticité et une forte identité pour se démarquer de ses concurrents.
Un autre aspect remarquable chez BonneGueule est leur manière de vendre leurs vêtements. La plupart de leurs nouvelles pièces qu’ils lancent ne sont disponibles que pour un court moment en quantité limitée. C’est une arme marketing redoutable pour vendre rapidement, les gens ayant peur de manquer une bonne affaire. Comme on le dit dans le milieu du marketing : Scarcity sells !
WP Rocket ou comment capitaliser sur la force d’un écosystème
Autre exemple bleu blanc rouge : WP Rocket.
WP Rocket est un plugin WordPress qui permet d'accélérer l’affichage d’un site WordPress en s’occupant du cache ainsi que d’autres optimisations (je vous épargne les détails techniques).
WordPress, comme vous le savez probablement déjà, est une plateforme utilisée par des dizaines de millions de sites et blogs à travers le monde. WordPress est gratuit, cependant il existe des milliers de plugins gratuits ou payants qui permettent d’ajouter des fonctionnalités à un site WordPress.
Ainsi, WP Rocket capitalise sur un vivier de dizaines de millions de sites potentiels.
Lancé mi 2013, WP Rocket s’est rapidement fait un nom au sein de la communauté WordPress grâce à ses performances et sa facilité de configuration.
Bien entendu, il existait d’autres plugins de cache. Mais ceux-ci nécessitaient de passer par de longues pages de configuration. En comparaison, WP Rocket était configurable en quelques instants. De plus, WP Rocket était très performant.
Plutôt que de suivre le modèle freemium qu’énormément de plugins WordPress suivent, à savoir une version limitée du plugin disponible gratuitement (pour se retrouver sur un maximum de sites), avec la possibilité de payer pour avoir accès à plus de fonctionnalités, WP Rocket a choisi dès le début un positionnement payant. Pari risqué, mais qui s’est avéré... payant !
Il faut reconnaître d’ailleurs que de nombreux plugins populaires suivant un modèle freemium peinent à convertir leurs utilisateurs gratuits en utilisateurs payants.
En choisissant dès le début un positionnement premium, WP Rocket a évité ce caillou dans la chaussure qu’est la conversion en client payant d'un client "gratuit".
En termes de revenus, WP Rocket a engrangé sur les 6 premiers mois de l’année 2016 plus de 600 000 $ de revenus, soit environ 100 000 $ par mois.
Un parcours admirable pour un plugin WordPress !
Ce que l’on peut apprendre de l’exemple de WP Rocket :
Lancer un produit qui se marie intelligemment ou s’utilise avec un objet ou une technologie déjà bien implanté permet d’atteindre de très bons résultats, et ce rapidement. Plutôt que de tout devoir bâtir de zéro, cela permet de se baser sur (et exploiter) les forces d’un écosystème déjà présent.
C’est ce que WP Rocket a réussi avec brio en s’appuyant sur la puissance de l’écosystème de WordPress, tout en évitant les écueils dans lesquels beaucoup de plugins WordPress tombent.
Comment gagner de l'argent sur Internet en vendant des services
WP Curve ou comment croître à vitesse folle grâce à un marketing rondement mené
Autre exemple de la galaxie WordPress : WP Curve.
Lancé mi 2013 par l’australien Dan Norris, avant d’être rejoint par son compatriote Alex McClafferty, WP Curve a rapidement fait sensation dans l’écosystème WordPress par la croissance de leur business, abondamment documentée sur leur blog via leurs monthly reports.
En effet, 2 ans plus tard, WP Curve générait plus de 70 000 dollars de revenu mensuel récurrent (MRR) !
Comment ont-ils fait ?
Tout d’abord, le concept innovant.
A première vue, l’offre de WP Curve était plutôt ennuyante : un service d’aide et de maintenance pour sites WordPress.
Cependant, pour se démarquer de la masse d’acteurs déjà existants dans ce créneau, WP Curve a lancé des forfaits mensuels proposés à des prix très compétitifs (autour de 80-100 dollars par mois) permettant d’obtenir un nombre illimité d’interventions sur son site WordPress, celles-ci étant limitées cependant à 30 minutes par intervention pour éviter les abus.
Cette formule a rapidement séduit des dizaines puis des centaines d’entrepreneurs et petites entreprises qui avaient régulièrement besoin d’aide pour leur site, tout en n’ayant pas forcément les moyens de faire appel à une agence, ou le temps de chercher un prestataire, de demander un devis etc. pour des petits soucis.
Pour alimenter leur croissance, WP Curve s’est principalement servi de ces leviers marketing :
- Content marketing : WP Curve s’est appuyé sur son blog pour publier beaucoup d’articles à destination de leurs clients cibles : les entrepreneurs et petites sociétés.
- Guest blogging : WP Curve a publié plusieurs articles invités sur différents blogs et sites fréquentés par leur cible.
- Guest podcasting : WP Curve a été l’invité de beaucoup de podcasts autour des thèmes de l'entrepreneuriat, bien aidé il est vrai par le fort succès rencontré immédiatement par leur service innovant. Dan Norris a notamment participé au podcast Entrepreneur On Fire, que l'on a vu ci-dessus.
Ils ont même réussi à passer à la télé sur une grosse chaîne nationale américaine, aidé par un client satisfait de leurs services (pour son blog personnel)... et qui s’avérait être également présentateur télé sur cette chaîne de télévision !
Pour finir en beauté, WP Curve a été racheté en décembre 2016 par GoDaddy, le géant américain de l’hébergement Internet. Le montant de la transaction est tenu secret, mais on peut facilement imaginer que celle-ci se situe à plusieurs millions de dollars !
Ce que l’on peut apprendre de l’exemple de WP Curve :
WP Curve aura été une success story du début à la fin. Un début fracassant, une croissance rondement menée grâce à un marketing bien exécuté, le tout basé bien entendu sur un concept innovant.
Justement, à ce propos, on voit bien le succès que l’on peut rencontrer en partant d’un service a priori ennuyant (la maintenance de sites Internet) mais offert d’une manière innovante (offre illimitée) pour se démarquer de ses concurrents et rapidement séduire des centaines de clients !
Je tiens à préciser aussi que ce succès est arrivé pour Dan Norris après des années de lutte en tant qu’entrepreneur, et de nombreux projets échoués. Une fois de plus, beaucoup de persévérance aura été nécessaire pour arriver au succès !
Gagner de l'argent avec un blog ? C’est possible !
Comment on l’a vu ci-dessus, beaucoup de ces success stories ont un point en commun : elles ont commencé avec un simple blog à la base. C’est en effet une formidable plateforme à partir de laquelle lancer un business.
D’ailleurs, ne vous laissez pas intimider par le look actuel de ces différents sites. Un petit passage par la WayBack Machine permet de se rendre compte assez facilement des évolutions successives des sites et du chemin parcouru.
A titre d’exemple, voici ce à quoi BonneGueule ressemblait à ses débuts en 2007 :
On est bien loin du look actuel de 2017 : très chic, soigné et épuré !
Autre point commun : la persistance et l’abnégation. Certains ont certes vu le succès arriver rapidement, mais pour beaucoup d’autres, le succès a mis du temps à venir et ne fut que le résultat d’un dur labeur.
Ainsi, gagner sa vie avec un blog ou grâce à Internet est clairement possible, mais ne pensez pas que c’est facile. Bien au contraire, le chemin vers le succès est semé d’embûches et il faut beaucoup de résilience pour parvenir au bout.
Ainsi se termine cet article sur comment gagner de l’argent sur Internet. J’espère que ces différents exemples vous ont permis de mieux cerner plusieurs manières d’y arriver, et qu’ils seront de bonnes sources d’inspirations pour vos différents projets entrepreneuriaux !
A ce sujet, si votre projet passe par la création d’un blog, ne ratez pas ce guide sur comment créer un blog !
Vous avez d’autres exemples en tête de réussites grâce à Internet ? Partagez-les ci-dessous dans les commentaires ! Comme vous, je suis toujours friand de success stories ! 😉