[Défi 150K] Update #1 : 3 mois, 4 382 visiteurs et 76,46 dollars plus loin…

Bienvenue pour cette première « update » concernant le défi 150K (si vous vous demandez ce qu’est le défi 150K, cliquez ici).

Beaucoup de choses se sont passées depuis le démarrage de ce défi en juin. Je vais couvrir les 3 premiers mois dans cet article.

Vous êtes prêt ?

C'est parti !

Les questions essentielles avant de se lancer

Avant de se plonger dans l’exécution d’un nouveau site ou blog (design, rédaction du contenu, etc.), il est important de se poser quelques questions essentielles.

Voici les principaux aspects que j’ai considérés, accompagnés de quelques conseils pour vous si vous souhaitez vous lancer également.

Posez-vous bien toutes ces questions avant de vous lancer tête baissée dans un nouveau site. Cela vous prendre un peu de temps au démarrage, mais vous permettra d’être bien plus efficace par la suite !

Quels sont les objectifs et quels indicateurs allez-vous suivre ?

Voulez-vous développer la notoriété et la visibilité de votre entreprise ? Voulez-vous générer des leads entrants pour votre startup ? Voulez-vous mettre en place une source de revenus semi-passifs ? En fonction de ces objectifs, vos indicateurs principaux (KPI) vont être différents (nombre de leads, nombre de visiteurs, chiffre d’affaires semi-passif généré etc.).

Pour ma part, l’objectif est de lancer un site d’autorité sur le fitness et d’atteindre 150 000 visiteurs mensuels en 18 mois. Je vais donc suivre attentivement l’évolution du nombre de visiteurs. Je vais, bien entendu, aussi regarder d’autres indicateurs, tels que les revenus générés par le site, les taux de conversion etc.

A qui vous adressez-vous ?

Il s’agit de déterminer les lecteurs que l’on vise (le fameux « buyer persona » ou « ideal customer »), et aussi ceux que l’on ne souhaite pas forcément attirer.

Buyer Persona

Source

Dans mon cas, comme je l’annonçais précédemment, la thématique principale de mon nouveau site est le fitness. Je souhaite m’adresser aux gens qui s’intéressent et/ou pratiquent le fitness afin de se sentir mieux dans leur corps, d’être en forme, de perdre du poids, de se muscler et se tonifier etc. Je ne m’adresse pas à un public plus « hardcore », tel que les bodybuilders par exemple.

Quels sujets et grandes thématiques allez-vous aborder ?

Ici, il s’agit de lister les thématiques pertinentes pour votre site, ainsi que les problèmes auxquels elles répondent et les sujets qu’elles peuvent intégrer (je vous conseille d’utiliser un tableau Google Sheet ou Excel pour documenter tout cela).

Pour alimenter vos réflexions et trouver des idées de sujets, vous pouvez analyser vos concurrents, parcourir des sites de questions / réponses ou forums, utiliser des outils d’analyse de mots-clés etc.

Pour mon nouveau site, les thématiques retenues sont :

  • Articles de base sur le fitness
  • Entraînements et exercices
  • Nutrition
  • Santé / Bien-Être
  • Tests et critiques d’appareils et équipements de fitness

Je les ai d’ailleurs organisées sous forme de Catégories dans WordPress.

Pour ce site, je souhaite privilégier le trafic organique (issu des moteurs de recherche). J’ai donc effectué de longues analyses de mots-clés en utilisant les outils Ahrefs et LongTailPro afin d’identifier des sujets pour ces différentes catégories.

J’ai fait en sorte d’identifier différents types de mots-clés :

1) Mots-clés de longue traîne (long tail keyword)

Ce sont des mots-clés avec une concurrence moindre en général, mais toutefois un volume de recherche satisfaisant.

Pour illustrer mon propos, un mot-clé principal serait « exercices ». Typiquement un mot-clé avec un très gros volume de recherche (dans notre cas, 3 600 recherches mensuelles), et une forte concurrence avec un Keyword Difficulty (KD) de 39.

Le KD est une métrique calculée par Ahrefs pour donner une idée de la difficulté de ranker en première page pour ce mot-clé. La plupart des bons outils d'analyse de mots-clés ont leur propres métriques pour calculer la difficulté. Ahrefs et LongTailPro sont parmi les plus précis.

Un mot-clé plus abordable d’un point de vue concurrence (KD de 8), mais également avec un volume de recherche moindre (480 recherches mensuelles) serait « exercices pour muscler le dos ». C'est ce qu'on appelle un mot-clé de longue traîne.

Mots-clés de longue traîne (long tail keyword)

Les mots-clés de longue traîne sont donc des mots-clés sur lesquels, a priori, je vais réussir à être plus facilement bien référencé sur Google (à savoir en 1ère page, et idéalement parmi les premières positions).

2) Mots-clés très concurrentiels

Ce sont des mots-clés sur lesquels je vais avoir beaucoup de mal à être bien référencé, mais que j’inclus dans mes sujets pour leur potentiel d’ « outreach », à savoir le nombre de backlinks déjà existants vers ces sites, et dont je vais essayer d’en obtenir une partie (la fameuse technique du Skyscraper).

3) Mots-clés avec intention d’achat

Si votre stratégie de monétisation comprend l’affiliate marketing comme dans mon cas, il faut inclure des mots-clés avec une intention d’achat dans votre mix, ce qui vous permettra d’insérer des liens affiliés vers des sites marchands dans votre contenu, et d’obtenir de meilleurs taux de clics.

Ainsi, un mot-clé générique serait « tapis de course ». Un mot-clé avec une intention d’achat serait « meilleur tapis de course » ou bien « tapis de course pas cher ».

Mots-clés avec intention d’achat

On remarque dans l'exemple ci-dessus que le mot-clé « tapis de course pas cher » a l'air très intéressant. Le volume de recherche est important, et le KD est assez faible !

En tout, après avoir passé pas mal de temps sur l'analyse de mots-clés, j’ai identifié plusieurs centaines de mots-clés et sujets pour mon site.

Si vous démarrez, vous n’êtes pas obligé de mettre la barre aussi haut. Commencez par lister dans un premier temps une bonne vingtaine de sujets, cela sera déjà un bon début !

Une autre précision d’ailleurs : si vous misez principalement sur les réseaux sociaux comme canal d’acquisition de visiteurs, l’analyse de mots-clés via des outils est moins importante et il faut mettre en place d’autres techniques pour identifier des sujets, ceux avec fort potentiel de viralité par exemple.

Quelle longueur d’articles et quelle fréquence de publication ?

Dans mon cas, je privilégie les articles longs (plus de 2 000 mots) car ils ont tendance à être considérés par Google comme des articles de meilleure qualité, et sont donc mieux référencés. Attention toutefois, il ne s’agit pas d’écrire pour écrire et de se retrouver avec un article long mais illisible et n’apportant pas de valeur à vos lecteurs !

Quant à la fréquence de publication, je vais commencer par 3 articles par semaine avant de monter en cadence et de passer à 5 articles par semaine.

Là encore, c’est un objectif assez haut. Commencez par vous fixer un objectif réaliste, que vous pouvez tenir, comme 1 article par semaine par exemple, et voyez ensuite si vous pouvez augmenter la cadence.

Une chose est quasi sûre en tout cas, plus vous publierez, plus vous aurez de lecteurs ! (si les choses sont faites correctement)

Qui va rédiger les articles ?

En fonction des décisions prises auparavant, vous pouvez décider de rédiger vous-même votre contenu (en intégralité ou en partie), et/ou de faire appel à un ou plusieurs rédacteurs pour vous aider dans la rédaction des articles de votre site.

Pour ma part, publiant du contenu en anglais, je vais faire appel à des rédacteurs dont la langue maternelle est l’anglais, et qui ont une expertise en fitness, bien entendu.

Je vais les recruter via la plateforme Upwork, plateforme sur laquelle on trouve beaucoup de rédacteurs en freelance, à différents niveaux de prix, de qualité et d’expertise.

Si vous faites appel à des rédacteurs, il va être très important de bien les briefer sur vos attentes, au risque d’être mécontent du résultat obtenu.

Ainsi, assurez-vous pour chaque article de bien leur expliquer les points à développer, le public cible, le ton sur lequel écrire, les consignes SEO etc.

Si vous le pouvez, donnez des exemples précis pour leur donner un maximum d’indications (et augmenter fortement la probabilité que vous soyez satisfait du résultat).

Où et comment allez-vous promouvoir votre contenu ?

Que ce soit sur les réseaux sociaux, auprès d’influenceurs, via du « guest posting », grâce à un jeu concours ou autre, réfléchissez bien aux tactiques de promotion que vous allez mettre en œuvre. Vous trouverez plus d’idées dans cet article et celui-ci.

Pour ma part, je vais faire une promotion a minima sur les réseaux sociaux, et me focaliser sur de l’ « outreach », c’est à dire prendre contact avec des propriétaires de sites pour augmenter le nombre de liens pointant vers mon nouveau site.

Mise en place du nouveau site

Avant de pouvoir passer à l’exécution des aspects décidés précédemment (publier des articles, en faire la promotion etc.), il faut bien entendu mettre en place la base technique. Pour cela, je recommande d’utiliser WordPress.

Choix du nom de domaine

Dans certains cas, le choix du nom de domaine est tout indiqué : c’est le nom de votre société. Ca sera le cas si vous souhaitez créer un blog pour développer la notoriété de votre entreprise / startup et générer plus de clients grâce à Internet.

Dans d’autres cas, notamment le mien, vous êtes plus libre s’il s’agit de choisir un nom totalement nouveau pour votre site. Généralement, un nom qui évoque de près ou de loin la thématique générale du site est privilégié, mais vous pouvez également opter pour quelque chose de plus éloigné.

Hébergement

J’ai pris un nouvel hébergement chez SiteGround, mon hébergeur préféré. J’ai opté pour la formule GrowBig à 7,95 euros par mois, pour pouvoir bénéficier des features premium, tels que les sauvegardes quotidiennes et un système de cache plus performant.

Siteground

Lorsqu’il s’agit de choisir un hébergeur pour votre site, en général il ne faut pas penser « cheap » et choisir les offres les moins chères. Cela se fera au détriment de la qualité : serveurs surchargés (et donc un site lent pour vos visiteurs, et pour vous lorsque vous travaillerez sur votre site), support moins rapide et efficace, moins de services offerts etc.

Un bon hébergeur, tel que SiteGround, vous coûtera certes quelques euros de plus par mois, mais vous en serez très content !

Installation de WordPress, du thème et des plugins

L’installation de WordPress chez SiteGround se fait en quelques clics. Ensuite, il s’agit d’installer le thème WordPress qui vous convient, ainsi que les plugins nécessaires pour ajouter les fonctionnalités dont vous avez besoin.

En ce qui concerne le thème, je me suis tourné vers Extra de Elegant Themes. C’est un thème bien fait, parfait pour un site d’autorité riche en contenu (c’est d’ailleurs le thème utilisé sur ce site, également).

Souvent, cela vaut la peine d’investir dans un thème Premium (payant). Certes, il existe beaucoup de thèmes gratuits, cependant ceux-ci disposent de moins d’options et d’aucun support client. Pas pratique lorsque vous rencontrez des petits soucis.

A noter que beaucoup de thèmes gratuits à première vue sont en réalité basé sur un modèle « freemium », où vous devez payer pour avoir accès à plus de fonctionnalités et services.

Mes fournisseurs préférés de thèmes WordPress sont Elegant Themes et My Theme Shop.

Voici les plugins gratuits que j’ai installés sur ce site (que vous pouvez retrouver dans mon guide des meilleurs plugins WordPress gratuits) :

  • Disqus : Système de gestion de commentaires
  • Google Analytics Dashboard for WP : Pratique pour mettre en place facilement des options avancées de tracking pour Google Analytics
  • Q2W3 Fixed Widget : Utile pour permettre de « fixer » l’affichage d’un widget dans la barre latérale
  • Really Simple SSL : Super plugin pour passer son site en https / SSL (je reviendrai dessus plus en détail dans un autre article)
  • Relevanssi : Pour améliorer le moteur de recherche interne
  • SG CachePress : Plugin de SiteGround pour gérer le cache
  • Social Metrics Tracker : Très pratique pour suivre facilement la popularité de vos articles sur les réseaux sociaux
  • ThirstyAffiliates : Très bon plugin pour gérer vos liens affiliés
  • UpdraftPlus - Backup/Restore : Plugin de sauvegarde. Même si SiteGround effectue une sauvegarde quotidienne de mon site, j’aime faire d’autres sauvegardes de mon côté. On n’est jamais trop sûr !
  • Wordfence Security : Très bon plugin pour booster la sécurité de votre site
  • WP Smush : Plugin de compression d'images
  • Yoast SEO : Plugin offrant pas mal de fonctionnalités, notamment pour gérer le on page SEO de votre site, générer un sitemap de votre site etc.

J’ai également investi dans quelques plugins payants :

Pour les plugins, c’est un peu différent. Il existe une pléthore de plugins gratuits qui sont très biens, et même si la plupart d’entre eux proposent une version premium payante, celles-ci ne sont pas forcément nécessaires (cela dépend de votre situation, bien entendu).

Il y a par contre des plugins payants pour lesquels cela vaut vraiment le coup d'investir, tels que les excellents plugins Thrive Architect (Thrive Visual Editor) et Thrive Leads.

Mes premiers visiteurs...

Mon nouveau site a été mis en place fin mai et les premiers articles publiés dans la foulée. J’ai publié beaucoup d’articles en juin, juillet et août (ce fut un été très studieux) pour atteindre un total de 66 articles publiés à fin août.

Pour initier les premières visites sur mon site, et en attendant que le trafic organique prenne (cela peut prendre plusieurs mois), j’ai essayé de tirer profit de différents groupes Facebook et communautés Google+ liés au fitness, sur lesquels j’ai partagé mes articles.

communautés Google+

Cela m'a permis de générer un total de 4 382 visites sur ces 3 premiers mois, pas mal pour un début !

Défi 150K : Premiers visiteurs

On remarque d’ailleurs quelques pics de visites sur le graphe. Ceux-ci ont eu lieu lorsque certains articles ont bien pris sur les réseaux sociaux, entraînant un cercle vertueux de visites, likes et partages.

Lorsque vous démarrez votre site ou blog, une manière efficace d'attirer vos premiers visiteurs est d’aller au contact d’une audience déjà existante. Voici quelques idées :

Vous pouvez écrire des articles invités (« guest posts ») sur des sites ou blogs à fort trafic dans votre domaine, qui peuvent inclure un ou deux liens vers vos articles lorsque cela est pertinent.

Vous pouvez également participer à différents groupes et communautés sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Google+ etc.) et mettre en avant vos articles, sans tomber dans l’excès de spammer chaque communauté bien entendu.

Vous pouvez aussi parcourir différents forums et blogs dans votre domaine et y laisser des commentaires (qui doivent apporter de la valeur) et qui peuvent contenir des liens vers vos articles lorsque cela est possible.

Bref, il existe beaucoup de possibilités, le dénominateur commun étant d’apporter de la valeur pour que votre démarche soit bien perçue !

...et mes premiers revenus générés !

L’une des options que j’ai retenues pour monétiser le site est l’ « affiliate marketing », à savoir inclure des liens vers des produits vendus sur d’autres sites.

Le principe est très simple. Si l’un de mes visiteurs achète un produit en passant par l’un de ces liens, le marchand me reverse une commission.

Le montant des commissions reversées varie grandement en fonction des programmes d’affiliation, des secteurs d’activité etc. Typiquement, les commissions reversées pour des produits numériques sont bien plus importantes que celles reversées pour des produits physiques.

Dans mon cas, je me suis inscrit au programme Associates d’Amazon.com, qui reverse des commissions allant de 4% à 8,5%, en fonction du nombre de produits vendus par Amazon chaque mois grâce à mes liens affiliés.

Commission Amazon Associates

Bon, pour atteindre le taux maximum de 8,5%, il faut vendre plus de 3131 produits via ses liens dans un même mois. Ce n’est pas chose aisée !

Certaines catégories de produits sont exclues de ces taux de commission variables et possèdent un taux de commission fixe :

Commission Amazon Associates

Et donc, pour ces trois premiers mois, j’ai réussi à générer 76,46 dollars de commission. Ce n’est pas la fortune, mais c’est un début encourageant !

Défi 150K : Premiers revenus générés

Vous remarquerez d’ailleurs le taux de conversion assez important (7,21 %). Amazon est un ovni dans le monde du e-commerce et possède l’un des taux de conversions les plus importants du secteur (la plupart des sites marchands ont un taux de conversion autour de 2-3 %). Ce fort taux de conversion permet de compenser des taux de commissions assez faibles, et rend le programme Associates d’Amazon plus attractif.

Pour conclure...

Nous arrivons à la fin de ce premier compte-rendu sur les 3 premiers mois du défi 150K.

Dans l’ensemble, je suis assez satisfait de l’évolution. Pas mal de choses se sont passées en 3 mois, et ce n’est qu’un début. Les premiers mois sont toujours les plus difficiles, et j’attends une forte accélération dans les mois à venir.

Je vous en parle très prochainement !

Qu’avez-vous pensé de ce premier compte-rendu ? Avez-vous des questions ? Laissez vos commentaires ci-dessous !

PS: Si ce n’est pas déjà fait, inscrivez-vous vite pour ne rien rater des prochaines updates sur le défi 150K !